Accueil / A la Une / 𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄́𝐌𝐎𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐍𝐄́𝐄 𝐌𝐀𝐍𝐃𝐄𝐋𝐀 / 𝐋’𝐀𝐌𝐄́𝐋𝐈𝐎𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐃𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄́𝐓𝐄𝐍𝐔𝐒 𝐀𝐔 𝐂Œ𝐔𝐑 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐄𝐒𝐓𝐈𝐕𝐈𝐓𝐄́𝐒

𝐂𝐎𝐌𝐌𝐄́𝐌𝐎𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐉𝐎𝐔𝐑𝐍𝐄́𝐄 𝐌𝐀𝐍𝐃𝐄𝐋𝐀 / 𝐋’𝐀𝐌𝐄́𝐋𝐈𝐎𝐑𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐂𝐎𝐍𝐃𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒 𝐃𝐄 𝐕𝐈𝐄 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐄́𝐓𝐄𝐍𝐔𝐒 𝐀𝐔 𝐂Œ𝐔𝐑 𝐃𝐄𝐒 𝐅𝐄𝐒𝐓𝐈𝐕𝐈𝐓𝐄́𝐒

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La CÃŽte d’Ivoire, à l’instar de tous les pays du monde, a célébré « la Journée Mandela », du 17 au 19 juillet dernier. La célébration de cette journée internationale a pour objet la promotion des conditions de détention humaines pour les détenus, la sensibilisation de l’opinion sur le fait que les détenus continuent de faire partie de la société et l’importance particuliÚre du travail social des gouvernants et des organisations communautaires dans le systÚme pénitentiaire. Chaque année, 𝐥𝐚 𝐣𝐚𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐍𝐞𝐬𝐥𝐬𝐚𝐧 𝐌𝐀𝐍𝐃𝐄𝐋𝐀 nous rappelle que chacun, à son niveau, peut agir et inspirer le changement autour de lui, afin de rendre le monde meilleur. Pour ne pas rester en marge de cette célébration, le MinistÚre de la Justice et des Droits de L’Homme, à travers sa Direction de l’Administration Pénitentiaire, a organisé le vendredi 19 juillet 2024, au PÃŽle Pénitentiaire d’Abidjan, les festivités de cette journée de commémoration autour du thÚme « 𝐀𝐠𝐢𝐫 𝐩𝐚𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐊𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧 𝐊𝐢𝐥𝐢𝐞𝐮 𝐜𝐚𝐫𝐜𝐞́𝐫𝐚𝐥 », en présence du Conseiller Technique, en charge des questions pénitentiaires, représentant le Garde des Sceaux, M. Joachim Kongoué KOFFI, de la Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), Mme Namizata SANGARE et des partenaires techniques et financiers de l’Administration Pénitentiaire. Ces festivités ont pour objectif de mobiliser davantage les autorités politiques, administratives, religieuses et les leaders communautaires pour une meilleure réinsertion des détenus, de leur permettre de s’imprégner des réalités de l’univers carcéral, de comprendre le rÃŽle de la prison et de porter une assistance aux détenus pour une réinsertion réussie. Le Directeur de l’Administration Pénitentiaire, M. Célestin Doheuly KAMIN, au cours de son intervention, n’a pas manqué de paraphraser Nelson MANDELA : « ’’𝑪’𝒆𝒔𝒕 𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒂𝒊𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏𝒏𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒆̂𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒂𝒊𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍’𝒐𝒏 𝒋𝒖𝒈𝒆 𝒍𝒂 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅𝒆𝒖𝒓 𝒅’𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏é. 𝑪𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒐𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒙𝒉𝒐𝒓𝒕𝒆𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒆́𝒗𝒂𝒍𝒖𝒆𝒓 𝒆𝒕 𝒂̀ 𝒂𝒎𝒆́𝒍𝒊𝒐𝒓𝒆𝒓 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒐𝒄𝒉𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒉𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒈𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒏𝒖𝒆𝒔 », a-t-il déclaré. Il a souligné qu’il est important de respecter le droits des humains en traitant chaque personne incarcérée avec dignité et respect, de mettre en place des programmes de réhabilitation (formation professionnelle et soutien psychologique) pour offrir aux détenus une réelle chance de réintégration sociale, d’avoir une collaboration franche et sérieuse avec des Organismes non gouvernementale (ONG), des institutions académiques et des partenaires internationaux pour l’amélioration des conditions de détention, de sensibiliser le public et de lutter contre la stigmatisation des anciens détenus pour favoriser une société inclusive et juste. Une conférence autour du thÚme « 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐚𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐚𝐊𝐊𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐩𝐚𝐮𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐫𝐞́𝐢𝐧𝐬𝐞𝐫𝐭𝐢𝐚𝐧 𝐫𝐞́𝐮𝐬𝐬𝐢𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐮𝐬 ? » a été co-animée par Messieurs Joachim Kongoué KOFFI et Paul KOUADIO, président de l’ONG l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture en CÃŽte d’Ivoire (ACAT CÃŽte d’Ivoire). Les conférenciers ont fait savoir que la réinsertion des détenus n’a pas toujours été au centre des préoccupations des gouvernants. « 𝑳’𝑬́𝒕𝒂𝒕 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆, 𝒅’𝒐𝒖̀ 𝒍𝒂 𝒏𝒆́𝒄𝒆𝒔𝒔𝒊𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 𝒔’𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒓 𝒂𝒖𝒙 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒑𝒓𝒊𝒔𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒗𝒆́𝒆𝒔. 𝑳’𝒂𝒅𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒆́𝒏𝒊𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒍𝒊𝒃𝒆̀𝒓𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒏𝒖𝒔, 𝒎𝒂𝒊𝒔 𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒖𝒕 𝒑𝒂𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅’𝒊𝒏𝒔𝒆𝒓𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒆́𝒖𝒔𝒔𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒏𝒖𝒔. 𝑪𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝑶𝑵𝑮 𝒒𝒖𝒊 𝒑𝒆𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒔’𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆𝒓. 𝑬𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒖𝒗𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒗𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒔𝒑𝒆𝒄𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒅𝒓𝒐𝒊𝒕𝒔 𝒅𝒆 𝒍’𝑯𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒄𝒂𝒓𝒄𝒆́𝒓𝒆́𝒆𝒔. 𝑬𝒏 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆, 𝒍’𝒂𝒅𝒎𝒊𝒏𝒊𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒆́𝒏𝒊𝒕𝒆𝒏𝒕𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒅𝒐𝒊𝒕 𝒇𝒂𝒄𝒊𝒍𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝑶𝑵𝑮. 𝑬𝒍𝒍𝒆 𝒂𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆 𝒍’𝒂𝒑𝒑𝒖𝒊 𝒊𝒏𝒔𝒕𝒊𝒕𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝑶𝑵𝑮, 𝒄𝒐𝒐𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒍𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒃𝒆𝒔𝒐𝒊𝒏𝒔 𝒆𝒏 𝒓𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕𝒆́𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔 », a t-il indiqué. Le représentant du Garde des Sceaux a demandé aux ONG de ne pas travailler pour leurs intérêts personnels, mais d’agir sans rendre publique les informations communiquées par l’administration pénitentiaire, car elles sont soumises au droit de réserve. Pour rappel, en novembre 2009, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré par la résolution A/RES/64/13, le 18 juillet, jour et mois de naissance de Nelson MANDELA « 𝐉𝐚𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐮 » dite «𝐉𝐚𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐚𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐍𝐞𝐥𝐬𝐚𝐧 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐞𝐥𝐚 ».

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